~ miaou ~ i don't care if you world is ending today..

Messages : 50 Date d'inscription : 06/05/2013

SALEM

Witches don't fight. We Burn.

DESCRIPTIONS

Tu es imprévisible, c’est bien ce qu’ils disent de toi, et c’est probablement pour ça qu’ils te craignent, ne le crois tu pas ? C’est comme la fois où tu as planté un couteau de boucher dans la nuque de ce bon vieux Stevens, personne ne s’y attendait, il était juste venu te demander un morceau de cette viande que tu croquais à pleine dent. Il ne l’a pas vu venir. Les autres non plus. Le couteau s’est planté pile dans la carotide, et t’as léché le sang qui giclait sur ton visage. C’était pas la pire des fois peut être, mais tu les surprenais toujours. En bien. En mal. Ils ne savaient juste jamais vraiment à quoi s’attendre. | Bien sur tu es une barbare : tu aimes le sang, tu aimes le chaos et tu n’aimes pas les gens qui te disent quoi faire. Tant mieux, plus personne n’ose depuis quelques temps. | Enfin, ça ne t’empèche pas d’être cultivée ; la femme avec qui tu as vécu t’as donné des leçons sur la vie, sur l’histoire, et tu as découvert un musée un jour. Il y’avait des ruines partout, mais tu as passé des heures, et peut être des nuits, dans ce vieux bâtiment qui puait le mort, jusqu'à ce que des plaisantins ne viennent tenter de te déloger de la bas. Les ruines n’avaient plus les même odeurs après ça. | Tu es ritualiste ; tu choisis les sacrifices pour ton clan et tu as toujours cette aura un peu mystique qui t’entoure. Quand tu change de clan, ils t’acceptent quand même, parce que tu appartiendrais presque à l’ordre du divin, et c’est un ordre que l’on ne peu nier n’est ce pas ? | Tu es très fière aussi. Parce que tu es persuadée que des puissances te parlent, et que ce n’est pas donné à tout le monde, et qu’on t’a toujours encouragée dans cette voie. Alors cette vie elle est un peu à la fois du réel et du sur-réel pour toi. Mais ça te plait bien. | Tu n’aime pas parler pour ne rien dire. alors quand on te cherches des noises tu insulte les gens. Sinon tu peux avoir des vrais conversations. Il faut les mériter. | Tu n’aimes pas les gens. Je dirais même Tu n’aimes pas les gens . Mais parfois tu t’attache à de rares individus. Il faut le mériter. | Dans le chaos de ta vie tu aimes un certain ordre. mais il faut que ça soit un ordre que tu décide toi. | Tu aimes les fruits. Ca semble étrange pour une barbare comme toi. Mais tu raffoles des baies quand tu en trouves. Et tu ne trouve pas forcément que la chair fraiche ait bon gout. M’enfin, si tu dois en manger tu en mange. Tu fais pas ta difficile. | Ce que tu préfères toi, c’est grave des vieux symboles sur les corps que tu sacrifie. Et tu collection le sang pour faire des peintures sur les murs des cavernes où tu cherches à dormir. | Deux personnes vivent avec toi. Tu les aimes autant. L’un te sers de porteur l’autre te sers de peluche. L’un t’as sauvé la vie, et t’as sauvé l’autre. Ils se complètent. Parfois tu les confonds. C’est pas grave ils ont le même nom.

Physiquement t'as la gueule d'une fille presque normale. T'as des tatouages partout, une sorte de dragon dans le dos, des symboles dans le cou, sur les bras. Et t'es recouverte de piercings. Tes yeux ils sont verts-gris. Et parfois. Souvent, t'as les poings et des morceaux du corps trempés d'un sang qu'est pas le tien.

ABOUT YOU

T’avais dix ans quand t’es venue au monde. En fait c’est un peu ce que tu racontes à tout le monde, parce que t’as pas envie de te faire chier à raconter une putain d’histoire. Parce que franchement soyons honnêtes, on s’en bat de l’histoire de ton enfance non ? T’étais une gamine, née dans une famille de barbare. Ton père, il avait probablement plus de couteaux qu’il n’était possible d’en tenir dans une main ou deux, et ta mère, était souvent couchée en train de se faire troncher par les autres mecs du village. Peut être qu’ils attendaient que tu fasse pareil. Peut être qu’ils attendaient que tu te barre. T’en sais rien, franchement t’aimes même pas parler de ça. Et pourquoi t’aimerais ? C’est l’histoire de l’enfance, des cris, du sang, des bastons. T’as quelques cicatrices, et tu te fous un peu du reste, parce que tes parents sont morts et que t’as même pas pleuré, parce que t’en avais rien à carrer, et que les voix dans ta tête te disaient que de toute façon c’était bien fait pour eux, et que si maman avait moins écarté les cuisses personne les lui aurait mangé. Une femme t’a prit. Une sorte de voyageuse qui passait de tribus en tribus, de villages en villages. Elle disait venir d’une terre plus à l’Est où les gens se mangeaient pas, et où des tribus se faisaient la guerre. Ca ne te semblait pas sensas’, les voix elles n’étaient pas forcément d’accord. L’Est ça t’interessait pas, t’avais ta tache à faire ici. Mais si la dame à la beau d’ébène, elle voulait t’amener avec elle de village en village, c’était pourquoi pas. De toute façon, seule dans la cabane de tes cadavres, t’avais plus trop ta place.

Alors t’as attrapé sa main, et tu t’es barrée avec elle, en foutant le feu à la hutte. Ouais, ta vie à commencée à dix ans quand tu t’es barrée avec c’t’errante.

Et t’as ballade beaucoup. Elle t’a apprit pas mal de choses, que tu chéris encore aujourd’hui. T’as apprit à lire, à écrire, et même à dessiner aussi. T’as aussi appris l’histoire du monde, et tout ce que cette femme pouvait t’enseigner. Elle avait des rites bizarres, avec des serpents, du sang, et des cadavres. Ca te dérangeait pas. Elle faisait ce qu’elle voulait. T’étais juste un peu captivée peut être, et les voix te disaient pas le contraire. Alors tu as appris les rites aussi, et elle t’as apprit à choisir les proies que tu pouvais offrir. Elle t’as appris à sacrifier le meilleur morceau, et a aimer la nature et les cadeaux qu’elle t’offrait. Elle aussi, elle t’a offert un cadeau. Plusieurs. La conscience déjà. La culture aussi. Et savoir quoi faire de ta vie. Ce n’était pas rien. Tu as toujours été redevable à c’te femme d’avoir croisé ton chemin. Les voix aussi.

Vous passiez de villages en villages, et vous performiez des rites, en échange d’un toit où dormir, d’un peu de nourriture, et quand t’es devenue plus vieille d’un autre genre de distraction. C’était pas bien dérangeant. Ton corps appartenait aux voix. Ton corps appartenait aux dieux comme elle disait. T’as encore la voix dans ta tête, mais celle la était bien réelle. Tu t’en fiches pas trop. Ca n’a pas d’importance.

A 18 ans t’étais triste. Parce que le point exemple de ta vie, était en train de crever sans que tu puisse rien faire. C’était stupide. C’était une baston dans une taverne qui avait pas très bien tournée. Ok. On pouvait même pas appeler ça une taverne, c’était un bouge, une merde dans la quelle vous buviez. Et puis y’a un type qui t’a touché. Et ca c’est mal fini. Des coups de kukris dans la face d’un gros mongol, et une baston générale. Elle a prit un mauvais coup. Par ta faute. Alors t’as sacrifié le mongol pour qu’elle vive, mais les dieux t’ont pas entendus cette fois. Et elle t’a laissé seule dans la nature avec ce bébé peluche que vous aviez récuperés quelques jours avant. Tu l’as appelé Lucifer, à cause des leçons qu’elle te donnait. Il était plutôt mignon, il t’as sourit, tu l’as embrassé sur l’oreille. T’as mordu un peu trop fort dans ton élan, et il a perdu un bout d’oreille. Il s’est vengé il t’a mordu le flanc, et t’as une belle cicatrice qui disparaitra peut être jamais. Mais vous étiez frères de sang. A 18 ans, t’avais un jaguarondi nommé Lucifer. Et c’était la seule personne de ta vie sur le moment.

T’as vécu seule un temps. Enfin Luci était avec toi. T’etais pas forcément seule. Tu l’es jamais totalement de toute façon. T’entendais encore tout. Mais t’avais abandonné les rites, ça avait moins de saveur seule. C’était même un peu fade. Alors t’as continuée d’errer, avec Lucifer sur tes épaules. Vous chassiez tous les deux, mangeant ce que vous trouviez. Et si il te tenait chaud, tu lui apportais à boire quand il n’avait plus d’eau.

C’est quelques temps après que t’as rejoins un groupe de gens un peu comme toi, ils étaient paumés, avaient des tatouages partout, et avaient du sang qui sentait bon. Les voix t’ont dit que ton destin était d’aller avec eux. Alors t’es sortie de ta grotte, et tu as fais amie amie. Un coup de kukri bien placé, t’as prévu l’un des gus que si il touchait à Lucifer tu lui refaisais la peau des couilles, et tu t’es imposée dans le groupe. Une ritualiste chez des gens comme vous, c’est toujours bon a prendre. Quelques mois ont passés, t’as reccomencé les sacrifices. Et t’etais presque heureuse dans ce groupe. Un peu comme une maison. Vous étiez dans le nord, la neige commençait à tomber. Vous avez aperçu un village, mais il était encore loin, et par chance une sorte de caravane passait par la, avec des chevaux et des gens bien habillés dans des chaudes capes. Tu les reconnaissais pour ce qu’ils étaient, c’était des civilisés de l’Est, comme elle t’en avait parlé. Vot’ chef a décidé de les attaquer. Toi tu t’es dis que pourquoi pas. Ca faisait longtemps que t’avais tué personne. Lucifer t’a suivi. Vous vous etes bien démerdés tous les quinze, ça a été un carnage. Et dans tout ça t’es tombée sur un gosse, avec ses cheveux blonds et sa tête d’ange. Il serrait le corps d’une femme contre lui, et t’as supposé que c’était sa mère. Tu t’en battais les ovaires. Il s’est jeté sur toi avec son petit couteau et tu t’es foutu de sa gueule. Il t’a coupé. T’as pas arreté de rire. Lucifer s’est jeté sur lui pour le mordre, et quand il a craché, t’as vu que le sang était noir. Epargne le t’a dis une voix. C’était pas vraiment celles de d’habitude. C’était une voix du passé. Tu t’es rappelé des leçons sur les sangs noirs. T’as assomé le gosse alors, et tu lui a fais un bandage. Puis t’as défié le chef de ton groupe, pour récupérer un des chevaux, et tu t’es barrée vers le Sud avec ton précieux bagage.

« Je m’en bas les trucs de ton nom. T’as des cheveux de moutons, alors je vais t’appeler Fluffy. »

Le gosse était presque mignon. Il t’interessait d’avantage pour son sang – c’était magnifique en peinture, mais pas que. C’etait l’élu d’un truc chelou. Tu savais qu’il servirait – que pour sa belle gueule. D’toute façon il était trop jeune, et trop pas intéressant pour ça. Alors tu l’as gardé avec toi. Et tu lui as appris des choses. A force de poings et de blessures, tu l’as modelé comme il fallait. Tu lui as appris la haine des gens de l’Est, que tu ne partageais meme pas forcement, la haine des gens en générale, et un certain respect de tes ordres. T’en as fais une sorte d’enfant, et puis un jour c’est devenu un peu comme ça. T’en as fais un apprenti, et tu lui as promis un monde. Il y’a cru. Et il ne t’a pas forcément traité de monstre ou de folle. Alors tu t’es mis à l’apprecier. Et le jour où il t’a dit qu’il voulait pas s’appeler Fluffy mais qu’il s’rappelait pas de son nom, t’as décidé de l’appeler Lucifer. Comme Lucifer. Parce que c’était plus facile à retenir si ils avaient tous les deux le même nom. Et puis ils étaient un peu frères après tout.

T’avais genre 20 ans et t’avais comme une famille. Alors vous avez errés un peu. Et puis vous avez reprit le rythme de passer quelques mois dans un village, puis d’aller dans un autre. On vous appelait les errants. Mais tu t’en fous de comment on vous appeler. T’es une sacré ritualiste. Ils attendent parfois ton passage. Quand ils savent que tu existes. Les voix, ça fait toujours forte impression mais t’en parle pas toujours. Et Lucifer est un guerrier maintenant. L’autre Lucifer aussi il a bien grandi. Il a 9 ans maintenant. C’est un beau spécimen. Il chasse pour toi, et il te tient chaud quand t’as froid. Le petit ? Bah, tu suppose qu’il t’apprécie. T’es un peu comme sa grande sœur. Ou son maitre. Tu l’as plus bastonné depuis qu’il t’obéït, et tu vois dans ses yeux qu’il a un profond respect pour toi et de la haine pour le monde entier. Ca te plait. Un jour il sera le roi du monde, les voix vous l’ont promis. Les années peuvent passer maintenant. Toi tu attends le moment pour que vous preniez vraiment l’Est. Et Lucifer règnera. Tu l’jures. Même si tu dois saigner tous ces pseudos civilisés jusqu’au bout.

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